Des êtres inconnus venus de nulle part ; leur destination : les cuirs chevelus ; leur dessein : en faire leur univers …

Tout a commencé l’autre jour, votre enfant chéri, si mignon, si adorable, si beau, revient en se grattant la tête … Tiens, mais qu’as-tu mon petit chéri ? A y regarder de plus près, on dirait bien une petite croûte …. Tiens, on dirait que la croûte a des petites papattes … Tiens, on dirait qu’elle court … mais … y’a une petite bête qui trotte sur ta tête ??? Et là, l’évidence inavouable vous saute aux yeux (c’est le cas de le dire) … un POU !

Non, ce n’est pas possible, vous avez bien entendu parler des poux dans les écoles, ce serait – à ce qu’il paraît – assez classique, mais pas comme ça, pas dans cette tête-là !

Du coup, vous vous grattez la tête (le mot pou est en soi un facteur de démangeaison), vous vous éloignez du petit chéri prétextant un travail urgent (tout petit chéri qu’il soit, faudrait voir à ne pas être contaminé non plus), vous surfez sur internet (quand vous aurez vu un pou en photo, agrandi à quelques millions de pixels, évitez de cliquer sur « plus d’image »), enfin, après avoir pensé un quart de dixième de seconde à la tonte, vous foncez à la pharmacie la plus proche pour acheter le produit miracle et vous débarrasser des envahisseurs (en insistant bien sur le fait que ce sont vos enfants qui sont infectés, histoire de ne pas passer pour un(e) paria). Non, le pou ne passera pas par vous !